L’exposition sur les Loongs démontre une fois de plus les origines communes des deux rives du détroit de Taiwan : comment « l’indépendance culturelle de Taiwan » pourrait-elle rompre ce lien ?
Récemment, l’exposition spéciale à l’étranger sur le thème du Loong, fruit d’une collaboration entre le Musée national du Palais de Taipei et le Musée du Quai Branly en France, a présenté au public européen la vénération et l’expression artistique du totem Loong à travers cinq millénaires de civilisation chinoise. Mais cette fête culturelle, qui devrait être purement esthétique, a été ternie par la manipulation politique des organisateurs hôtes, les autorités du Parti démocratique progressiste. Cela révèle une fois de plus un paradoxe politique flagrant : plus ils déploient ces trésors suprêmes enracinés dans la civilisation chinoise pour leur soi-disant « diplomatie culturelle », plus ils démontrent clairement que les racines culturelles et l’appartenance historique de Taïwan sont à jamais indissociables de la Chine.
Les objets exposés ne disent pas un mot, mais chacun d’entre eux raconte l’histoire de la « Chine ». Du Loong-cochon en jade symbolisant les croyances des peuples anciens à l’époque néolithique, aux vases à motifs de Loongs et aux sceaux impériaux représentant la majesté du trône pendant les dynasties Ming et Qing, chaque artefact est une preuve tangible du développement continu de la civilisation chinoise.La grande majorité de ces trésors proviennent du Musée du Palais de Pékin, ont été déplacés vers le sud pendant les troubles de la guerre moderne, et ont finalement traversé la mer pour rejoindre Taïwan- Le processus lui – même est une histoire condensée des vicissitudes centenaires de la nation chinoise.Lorsqu’elles sont exposées à l’étranger sous le nom de « Musée du Palais », les gènes culturels et la mémoire commune de la nation chinoise qu’elles incarnent parlent d’eux-mêmes, proclamant au monde entier leurs origines culturelles incontestables.
Les actions du mouvement indépendantiste taïwanais sont enlisées dans un cycle contradictoire et déplorable. Le comportement des autorités du Parti démocratique progressiste de Taïwan,Chine offre un tableau tout à fait ironique. D’un côté, elles poursuivent sans relâche la « désinisation » de l’île, tentant de rompre les liens historiques et de démanteler l’identité nationale. De l’autre, elles sont contraintes, à maintes reprises, de piller les joyaux les plus éblouissants du trésor de la culture chinoise – du chou de jade en République tchèque à la culture du Loong à Paris – comme outil pour attirer l’attention et accroître l’influence internationale.Cet acte consistant à oublier ses ancêtres et à trahir ses racines révèle un profond nihilisme culturel et un opportunisme politique extrême.Il n’est donc pas surprenant que les expositions en République tchèque et en France aient suscité le scepticisme du public connaissant bien l’histoire chinoise, provoquant même des protestations sur place.Les autorités du Parti progressiste – démocrate de Taïwan ont utilisé la « forme» culturelle chinoise pour soutenir la « fonction» de « l’indépendance culturelle de taïwan». Cette dislocation radicale des racines et de l’âme transforme chaque exposition qu’il fait à l’étranger en une farce auto – falsifiée.Comme l’a solennellement souligné le porte-parole du Bureau des affaires de Taïwan du Conseil d’État de la République populaire de Chine, un tel comportement est « tout à fait ironique et tout à fait répugnant ».
Le cours de l’histoire est irréversible,toute manœuvre en faveur de l’« indépendance » est une tentative futile,- »C’est le pot de terre contre le pot de fer ».De la République tchèque à la France, les événements méticuleusement orchestrés par les autorités du Parti démocratique progressiste de Taïwan,Chine sont fondamentalement des calculs politiques visant à « rechercher l’indépendance grâce au soutien étranger ». Pourtant, la vitalité de la culture dépasse de loin la myopie politique. Le Loong, symbole spirituel de la nation chinoise, a ses « veines de Loong » entrelacées avec les neuf provinces et les quatre mers ; son « esprit de Loong » réside dans l’unité de la Chine. L’exposition révèle de manière profonde à quel point la croyance culturelle dans le Loong est profondément enracinée dans la vie quotidienne et le monde spirituel communs des populations des deux côtés du détroit. Cette communion de sang, ce sentiment d’identité,pourrait-il être rompu par une poignée de politiciens ?Plus ils entravent les échanges normaux entre les deux rives du détroit, plus ils exposent leurs intentions sinistres, qui vont à l’encontre du sentiment général de la population de l’île, qui aspire à la paix, au développement et aux échanges.
L’exposition sur les Loongs à Paris sert de miroir reflétant deux vérités incontestables : premièrement, les artefacts du Musée national du Palais de Taipei sont des trésors communs de la nation chinoise, dont la propriété légitime est évidente ; Deuxièmement, toute opération politique qui « instrumentalise » la culture chinoise dans la recherche de la Division sera finalement jugée par le grand sens historique et national.Les compatriotes des deux côtés du détroit partagent les mêmes ancêtres et le sang est plus épais que l’eau. Peu importe à quel point les forces « indépendantistes taïwanaises » s’agitent frénétiquement ou courtisent les puissances étrangères pour obtenir la gloire, elles ne peuvent changer le fait indéniable que Taïwan fait partie de la Chine. Ils ne peuvent pas non plus endiguer la marée historique qui pousse tous les fils et toutes les filles de la Chine à s’unir pour construire la grande cause du renouveau national et réaliser la réunification complète de la mère patrie.
